Carnet de route

Une semaine d'escalade à Ailefroide
Le 11/01/2011 par Remy Colombier
Début juillet 2010, nous sommes une dizaine de personnes à nous rendre au camping d’Ailefroide. Situé à l’est du massif des Ecrins, Ailefroide est connu des alpinistes pour être le camp de base de grandes et belles courses, la traversée du Pelvoux, l’Ailefroide et la Barre des Ecrins qui culmine à plus de 4100 mètres. Ailefroide est aussi depuis quelques dizaines d’années un site incroyable pour l’escalade de grandes voies, dont les départs se font à pied, du camping en une trentaine de minutes.
Nous arrivons avec un magnifique soleil. Soleil qui va nous accompagner toute la semaine, le temps étant exceptionnellement chaud en ce début de vacances scolaires. Sur place, les quelques magasins du hameau sont bien approvisionnés et les prix sont très corrects. L’ambiance du camping est bonne, beaucoup de randonneurs, de grimpeurs et d’alpinistes. Populations bonne vivante, mais qui se levant tôt, ne se couchent pas trop tard, donc de bonnes nuits de sommeil.
Au programme, les falaises d’escalades entourant le site. Voies courtes, de tous niveaux, permettant de se réhabituer à cette escalade tout en adhérence sur les pieds.
Puis des voies d’une petite dizaine de longueurs de difficultés moyennes, nous emmènent dans les contreforts du Pelvoux et des sommets environnants. Quels plaisirs de s’élever petit à petit et longueur après longueur de profiter de ce cadre merveilleux, de ce rocher agréable au toucher et adhérant à souhait. Grimper en ces lieux c’est bénéficier du soleil, et d’un cadre enchanteur. Le sol s’éloigne et nous apercevons nos tentes, en bas dans le camping. D’ailleurs les personnes qui sont restées là bas nous regardent avec de bonnes jumelles et suivent la progression de certaines de nos cordées. Les descentes en rappel sont parfois impressionnantes surtout quand elles sont en « fil d’araignée ». Les plus courageux vont faire des sorties dans des voies de quinze longueurs, qui se finissent tard le soir.
Il y a aussi une sortie dans la « Via Ferrata » la plus ancienne du massif, celle de Fréssinière. Aérienne comme toutes les voies ferrata, elle se balade au milieu de la paroi avant de sortir par des passages verticaux. De l’escalade facilitée par les ferrailles plantées dans la paroi et sécurisée par un câble qui court tout le long du parcours.
J’espère que ces quelques lignes vous ont donné l’envie de grimper en pleine nature sur de grandes voies, sachez donc que des sorties auront lieu l’année prochaine, dans les Calanques, dans les Alpes ou les Pyrénées en fonction des sorties à venir et du lieu du prochain camp d’été du CAF.
Didier