Carnet de route
Raquette, neige et soleil sur le Chablais
Sortie : Raquettes dans le Chablais du 04/02/2022
Le 03/04/2022 par Jacqueline DUVAL
En quittant Troyes ce vendredi 4 février sous la grisaille et quelques goutte de pluie, nous ne pensions pas bénéficier d'une telle météo lors d'un grand week-end dans le Chablais.
Vous dire dès à présent que notre hébergement était «tip top», à Lullin dans le chalet de Marie Christine et Jean Louis et la cuisine s'annonçait «aux petits oignons» comme d'habitude, avec Jean Louis aux fourneaux.
Il ne nous restait plus qu'à chausser nos raquettes.
Chose faite le samedi matin, avec un départ du parking de L'Ermont, sur la commune de Bellevaux, dans le but d'atteindre la pointe d'Ireuse à 1891 m.
Assez rapidement nous nous retrouvons tous les six dans le vif du sujet, car même après deux ans de pandémie, je peux vous dire qu'à la montagne... ça monte toujours !!! seulement déception : pas beaucoup de neige sur le sentier, on met les raquettes, on les enlève ?, on recommence...
Heureusement, en prenant de l'altitude la neige est de plus en plus présente.
Passage au Nifflon d'en bas puis arrivée au Nifflon d'en haut dans de somptueux paysages enneigés et sous un ciel magnifique.
Tiens, un peu de culture locale (ça ne peut pas faire de mal) : Nifflon signifie : là, où l'eau ne coule pas. Ce sont des alpages sans eau !!!
Au Nifflon d'en haut à 1783 m, nous découvrons lovée dans la neige la chapelle Notre Dame des Neiges (la bien nommée). Nous profitons de la terrasse d'un chalet pour pique niquer au soleil, avant d'atteindre le sommet de la pointe d'Ireuse (qui n'a que le nom de pointe !) d'où nous découvrons un panorama à 360° sur le Mont Blanc, les Aravis, le lac Léman dominé par les crêtes du Haut Jura...tout ça sous le soleil et sans vent.
Au fait, encore un peu de culture : Ireuse signifie «d'où souffle le vent».
Nous redescendons nos 920 m de montée pour regagner nos voitures et aller apprécier le
pot au feu de Jean Louis.
La journée de dimanche démarrait avec une météo moins engageante.
Mais, pas au point de nous décourager. Les conditions pouvaient changer...
Depuis le parking de la Chèvrerie à 1125 m nous avons atteint les chalets de Pététoz puis sommes montés en direction du col de Vésinaz à 1807 m (col situé entre la pointe de Chavasse et la pointe de Chalune et atteint pour certains).
Le vent qui soufflait fort nous a contraints à un bref pique nique à l'abri de rochers en dessous du col avant d'attaquer une belle descente à vue dans la forêt menée de main de maître par Pascal en direction du chalet de Chavan, puis retour au parking.
Même si nous avons peu vu le soleil, la journée a été riche en sensations diverses.
La raquette n'est pas toujours un long fleuve tranquille !!
Après une nuit de repos bien méritée mais peuplée de créatures fantasmées pour deux de nos compères, qu'allait nous réserver le lundi ?
Puisqu'il fallait envisager de rentrer sur Troyes dans l'après midi (pour certains) le programme fut modifié.
Nous sommes partis du col de Jambaz à 1027 m (sur la commune de Bellevaux) pour gagner la pointe des Jottis à 1548 m et redescendre en faisant une boucle.
Il avait neigé dans la nuit et plus que jamais la présence de notre gentil accompagnateur fut précieuse.... pour faire la trace et nous guider.
La météo est restée au grand beau, et les arbres avec leurs guirlandes de neige, scintillants sous le soleil étaient de toute beauté.
Du sommet de la pointe des Jottis, encore une fois nous avons été récompensés par un panorama exceptionnel.
Nous y avons pique niqué en admirant entre autre le Roc d'Enfer avant de redescendre « en liberté » dans la forêt.
L'après-midi était déjà bien entamé à notre retour à Lullin mais le plaisir procuré par cette belle journée était total.
Comme toujours des remerciements s'imposent : tout d'abord à nos hôtes et à Filou (leur compagnon à quatre pattes dont nous avons bousculé les habitudes), ensuite à Marie Claire, l'initiatrice de cette sortie et surtout à Pascal pour le choix des randos et leur mise en œuvre avec efficacité, tact et brio.
Sans oublier bien sûr, Martine, Patrick et Jean Pierre pour leur convivialité, leur bonne humeur et leurs délires.
Jacotte.
